Il y a des matins où j'ai l'impression d'être resté au bureau. D'avoir bûché toute la nuit et d'avoir trouvé le truc génialissime 5 fois, tu sais, celui que tu cherches depuis 9 jours et qui t'assurerais l'embauche, la reconnaissance, la paix, et le cul de la crémière. Mais quand tu te lèves, forcément tu te souviens plus.
C'est à ce moment là, que tu regrettes de n'avoir pas fait le même rêve avec un stylo et une feuille de papier. En général, c'est aussi à partir de là que tu décides de t'endormir avec de quoi noter, et que ta copine commence à te poser des questions sur les traumatismes de ton enfance. Mais comme elle ne sais pas que tu as un blog, elle peut pas comprendre. Alors tu lui expliques un truc vachement faux sur l'écriture intuitive pendant la phase de sommeil paradoxal. Et comme tu expliques bien, elle fait semblant de te croire.
Il y a des matins aussi, où dès le café, tu as déjà revenu et corrigé le planning de ta journée. Répété les phrases à dire à ton boss, fais un calcul mental des heures que tu va consacrer à tel ou tel dossier, avec en arrière plan le total des heures facturées au client jusqu'au mai 2009. Parce que, hein, le temps c'est de l'amour l'argent, alors dans le métier, on a pas le temps de rêvasser.
Il y a des matin où c'est seulement après ça que tu cherches ton morceau de sucre et que tu le regarde glisser le long de ta cuillère et absorber la couleur sombre de ta tasse, tel un jeune jeidi succombant au côté obscur du réel.
Et puis, il y a des matins où tu as regardé par ta fenêtre du 2ème et réalisé que la france d'en haut avait le soleil (à partir du 7ème étage environ). Des matins où la perspective d'affronter le métro, le bureau, ta voisine,les lyonnais les poubelles et même les poubelles de ta voisine te fais pas grand chose. En général, ce sont des matins où tu as trébuché sur des trucs comme ça.
Et du coup, tu te retrouve à écrire sur un blog en phase terminal, à 8h52, alors que tu as pas encore pris ta douche. Mais c'est pas grave, ce matin, t'as la banane.
C'est à ce moment là, que tu regrettes de n'avoir pas fait le même rêve avec un stylo et une feuille de papier. En général, c'est aussi à partir de là que tu décides de t'endormir avec de quoi noter, et que ta copine commence à te poser des questions sur les traumatismes de ton enfance. Mais comme elle ne sais pas que tu as un blog, elle peut pas comprendre. Alors tu lui expliques un truc vachement faux sur l'écriture intuitive pendant la phase de sommeil paradoxal. Et comme tu expliques bien, elle fait semblant de te croire.
Il y a des matins aussi, où dès le café, tu as déjà revenu et corrigé le planning de ta journée. Répété les phrases à dire à ton boss, fais un calcul mental des heures que tu va consacrer à tel ou tel dossier, avec en arrière plan le total des heures facturées au client jusqu'au mai 2009. Parce que, hein, le temps c'est de
Il y a des matin où c'est seulement après ça que tu cherches ton morceau de sucre et que tu le regarde glisser le long de ta cuillère et absorber la couleur sombre de ta tasse, tel un jeune jeidi succombant au côté obscur du réel.
Et puis, il y a des matins où tu as regardé par ta fenêtre du 2ème et réalisé que la france d'en haut avait le soleil (à partir du 7ème étage environ). Des matins où la perspective d'affronter le métro, le bureau, ta voisine,
Et du coup, tu te retrouve à écrire sur un blog en phase terminal, à 8h52, alors que tu as pas encore pris ta douche. Mais c'est pas grave, ce matin, t'as la banane.
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